•   La sous-alimentation continue à peser sur 800 millions de personnes, dont plus de la moitié sont des enfants. Un enfant sur six souffre de la faim, et meurt avant l'âge de 5 ans. Toute les heures 1200 enfants meurent de faim. Les enfants sont les victimes les plus dépourvues de la famine: chaque année, six millions meurent de faim; un sur sept n'a aucune forme d'assistance sanitaire; un sur cinq n'a pas d'eau potable à boire. Plus de 640 millions vivent dans des maisons surpeuplées, de tôles ou de boue. 270 millions d'enfants malades ne peuvent être soignés. Bien que de nombreuses campagnes de vaccinations (contre la diphtérie, la poliomyélite, le tétanos, la coqueluche, ou la rougeole) menées par l'UNICEF ou par l'OMS ces dernières décennies, aient sauvé beaucoup d'enfants, 27 millions n'ont pas bénéficiés de ces soins préventifs. Un enfant sur quatre n'est pas vacciné contre la rougeole, qui tue un demi million d'enfants chaque année. L'insécurité alimentaire continue à être d'une manière dramatique le visage le plus féroce de la pauvreté. La famine, dans les premières années entraîne la dénutrition et cette dernière conduit à des maladies que l'on pourrait guérir avec des médicaments courants, mais qui sont rares et coûteux dans les pays dépourvus de structures sanitaires adéquates: 75% environ des personnes qui souffrent de la faim vivent dans les régions rurales du sud du monde. Pour bien comprendre, il suffit de comparer ces chiffres avec l'espérance de vie pour un enfant né en Zambie, avec un enfant né en Italie: 33 ans pour le premier, 85 pour le deuxième. Le SIDA et les enfants Des chiffres qui ressemblent à un bulletin de guerre: trois millions de morts, dont un demi-million d'enfants, 40 millions de séropositifs, dont deux millions et demi de jeunes de 14 ans, 5 millions de personnes nouvellement touchées par le virus. Chaque minute, en Afrique, un enfant contracte le SIDA et un meurt des suites des maladies qui lui sont liées. C'est là le bilan pour 2005 publié par l'UNAIDS (l'agence des Nations-Unies pour le SIDA), à l'occasion de la Journée Mondiale pour la lutte contre le SIDA (1er décembre 2005). La maladie se développe de manière impressionnante, en particulier dans les Pays du Sud du monde, dans le Sud-est asiatique, dans plusieurs pays d'Amérique Latine, et en Afrique où l'on enregistre 90% des 13.700 personnes contaminées chaque jour, et notamment dans la couche la plus exposée des jeunes de 15 à 25 ans. La diffusion de la maladie ne s'arrête pas. Avec 3 millions et demi de personnes contaminées claque année, l'Afrique ne dispose pas des médicaments antirétroviraux nécessaires pour arrêter l'avancée du virus: seuls 187.000 malades dans le monde (4% à peine) parviennent à les obtenir. On prévoit que, dans les prochaines années, il y aura en Afrique 18 millions d'enfants orphelins du SIDA. Il se passera alors qu' un enfant sur trois en Namibie, au Mozambique, au Swaziland, au Zimbabwe, et dans l'Afrique du Sud aura perdu un ou ses deux parents à cause du SIDA. La diffusion de la maladie, qui était jusqu'à présent la plus élevée dans l'Afrique sub-saharienne (60%), s'étend de manière préoccupante à d'autres régions du continent; les projections pour les années à venir laissent présager que le pire doit encore arriver. Au Botswana, dans la couche des 15 à 24 ans, une jeune fille sur 7 et une jeune homme sur 7 sont contaminés par le virus. Il en résulte des villages qui ont été dépeuplés par le SIDA, où ne restent que les personnes âgées et les enfants. Et puis, ces enfants qui ont survécu sont menacés du même mal qui a tué les parents, car les projections disent que 35% des enfants de mères séropositives sans soins, développent le virus dans les cinq ans qui suivent leur naissance. Trafic d'enfants Le trafic d'êtres humains est un problème à l'échelon mondial, qui touche chaque année au moins 1.200.000 enfants mineurs (données du rapport «la pointe de l'iceberg» de Save the Children). La «matière première» se trouve dans les pays pauvres. Le «marché» dans les pays riches. La “marchandise” est une humanité sans défense et trahie, exploitée par des associations criminelles. Ce sont les esclaves du XXI siècle, un nombre d'enfants en augmentation, en particulier dans certaines régions du globe (en Europe, la traite des enfants mineurs a doublé dans les trois dernières années). Un commerce qui rapporte 1,2 milliards de dollars. L'Europe se trouve au centre d'un réseau de courants qui s'est développé de manière exponentielle dans les dix dernières années. Le trafic a augmenté surtout dans les Pays de l'Europe de l'Est. D'après un récent rapport de «Save the Children», les enfants qui proviennent de ces régions sont destinés à plusieurs pays d'Europe, et ont un âge qui va de 8 à 16 ans; mais le commerce peut toucher aussi des nouveaux-nés qui sont vendus dans un but d'adoption. Trafic d'organes Mais le trafic d'enfants ne se limite pas aux initiatives pour les adoptions. Il existe un réseau beaucoup plus complexe, où l'enfant est l'objet d'un commerce pour des buts divers qui vont du travail au noir, à l'ablation d'organes vitaux pour des greffes, à l'exploitation sexuelle (prostitution d'enfants mineurs, pédophilie/pornographie), jusqu'au recrutement dans les rangs de la mendicité et de la petite criminalité (vol, vente de drogues). Il est difficile de cerner le problème, malgré les lois qui défendent les enfants mineurs, les tentatives de récupération et de sauvetage, car le mur du silence est très fort. L'organisation Terre des Hommes a dénoncé, par exemple, le fait que, au Guatémala, au Salvador et au Nicaragua, la disparition d'enfants mineurs, orphelins ou vendus par leur propre famille, est liée à des ablations effectuées dans de petites cliniques spécialisées. Ces pays sont connus sous le nom de «tourisme de la greffe», où la misère de ceux à qui on vole un ou plusieurs organes, se croise avec la maladie de ceux qui «achètent». Un rein, l'organe le plus recherché, coûte de 2.000 à 10.000 dollars selon le pays. Mais les opérations peuvent coûter de 200.000 à 250.000 dollars selon les pays. Achetées et analphabètes Quatre millions de fillettes sont achetées et vendues pour des mariages, la prostitution et l'esclavage. Ce nombre doit être lu à contre-jour, avec celui des deux millions de petits esclaves de la prostitution, des fillettes pour la plupart, lancées sur les trottoirs. En Inde, malgré les grands efforts mis en place par les différentes autorités, on compte un demi million de prostituées, dont 7.000 environ ‘importées' du Népal. Même situation en Thaïlande où, sur plus de 500.000 prostituées, il y a de nombreuses filles qui ont été vendues par leur propre famille à des femmes que l'on appelle «les femmes pêcheurs» qui recrutent des adolescents et des filles dans les villages pauvres du nord-est du pays. On dénote ainsi 20.000 cas de SIDA par an, qui sont la conséquence de cette prostitution forcée des petites victimes. Aux Philippines, il y a 100.000 prostituées, et 40.000 au Pakistan, toutes au service des activités du marché du sexe. Malgré les campagnes contre le tourisme sexuel et les traités contre l'exploitation sexuelle des enfants mineurs, le cadre est le même partout. Au Brésil, se prostituent deux millions de jeunes garçons, dont certains ont moins de 10 ans. Les fillettes recrutées dans les régions les plus pauvres du pays sont «employées» dans les villes fréquentées par les touristes. Mariages, mutilations Le problème des mariages combinés, plus de 80 millions dans le monde, imposés à des filles de moins de 18 ans, a été dénoncé par de nombreuses organisations humanitaires, en raison aussi du risque de mort encouru par les toutes jeunes mères. Cette tradition est encore très répandue dans de vastes régions du monde pauvre. L'UNICEF les a dénoncés récemment en ces termes: «Naissance, mariage et mort sont les trois principaux événements de la vie. Seul le mariage est un choix. Pour de nombreuses filles c'est une obligation... parfois mortelle». En Asie, les problèmes commencent avec la naissance: 50 millions de fillettes «manquent à l'appel». Sur la base du développement démographique normal, en effet, le nombre des personnes du sexe féminin devrait être supérieur à celui que l'on rencontre dans la réalité, parce qu'elles ne sont pas enregistrées sur les registres de naissance ou qu'on les a éliminées avant la naissance. Les deux tiers des enfants qui ne reçoivent pas d'éducation sont des filles, et elles resteront analphabètes: on compte actuellement plus de 600 millions de femmes analphabètes. Mais le cadre des horreurs qui touchent l'enfance de nombreuses fillettes ne s'arrête pas là: chaque année, on pratique des mutilations génitales sur deux millions d'entre elles. En tout, 120 millions de femmes dans le monde ont subi ces pratiques inhumaines, très répandues dans plusieurs pays d'Afrique. C'est un rituel macabre réalisé souvent sur des fillettes très petites, de 5 à 8 ans en général, avec le consentement des femmes du clan. Dans ces régions, aucun homme n'épouserait une femme qui n'ait pas connu cette mutilation, parce qu'elle serait considérée comme impure. Source principale: Agence Fides Ae35 Très actuel ! Partis Politiques : une chance ? Ils peuvent tuer la démocratie Notre riz! Un politicien pas comme les autres Les enfants Enfant-thermomètre Participation à tout prix Les couleurs du ballon L'emprise de l'herbe Femmes écrivains Le début Très bien !

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  •  Le terme de trafic, toujours associé à celui de marchandises, est désormais lié à celui d'enfant. On considère qu'il y a trafic d'enfant dès qu'un acte illégal, attentatoire à son état, est commis en vue du transfert de l'enfant d'une personne ou d'une institution à une autre. Les méthodes employées pour se procurer des enfants reposent soit sur la volonté des "cocontractants", soit sur la violence. Ce sont : L'achat : les enfants peuvent être achetés pour quelques dollars par des rabatteuses à leurs parents et revendus de 10.000 à 30.000 dollars ou plus encore, le prix dépendant de l'âge, du sexe, de la couleur des yeux de l'enfant, de son état de santé ... La pratique de la vente d'enfants par les parents eux-mêmes peut encore exister aujourd'hui ; l'obtention d'un consentement par la fraude - en faisant croire à des parents illettrés que leurs enfants vont partir pour étudier à l'étranger ou y être soignés - ou en exerçant une forte pression sur de très jeunes mères en détresse ; l'enlèvement d'enfants dans des lieux publics, ou même arrachés aux bras de leur mère pendant l'arrêt à des feux tricolores par des hommes en moto ; mais aussi, dans des maternités des quartiers pauvres, vols de bébés au teint clair et aux yeux verts ou bleus et enlèvements d'enfants à des mères, accouchées par césarienne très souvent (afin qu'elles ne voient pas leur enfant, qui naîtra ainsi pour ses acheteurs à la date promise), à qui le personnel hospitalier, de concert avec des intermédiaires, ou intermédiaire lui-même dans un trafic, déclarera que le bébé est mort-né ou n'a pas survécu. Ces diverses formes de rapt ont été recensées en Amérique Latine, en Europe et en Asie. Les différentes méthodes peuvent se combiner entre elles et se conjuguer avec une falsification de l'état civil de l'enfant. En effet, après avoir enlevé un nouveau-né qui n'a pas encore d'identité, une rabatteuse peut faire une fausse déclaration de naissance puis se présenter devant un notaire en tant que " vraie mère " de l'enfant et donner ainsi son consentement à l'adoption.

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  •  roumains, albanais, africains, de plus en plus de mineurs, garçons et filles, arpentent les trottoirs de nos villes. Le gouvernement a décidé de sanctionner durement les clients «Cette année, pour la première fois, on a vu un garçon de 9 ans et demi porte Dauphine», raconte le père Patrick Giros, qui sillonne depuis vingt ans les rues de Paris aux côtés des bénévoles de son association, Aux captifs la libération. Vendredi, 22 heures: le bus démarre, direction cours de Vincennes. Attirés par l'odeur du café, une poignée de prostitués s'y engouffrent à chaque arrêt: des travestis, des femmes et, c'est nouveau, des enfants. «Depuis quelques mois, des gosses de 13 ou 14 ans montent boire un chocolat, affirme le père Giros. Plus ils sont jeunes, plus ils gagnent. Le client d'aujourd'hui cherche de la chair fraîche: à 18 ans, ils sont déjà vieux.» Les clients majeurs des prostitués âgés de 15 à 18 ans risqueraient jusqu'à sept ans de prison A la veille du Congrès mondial contre l'exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales, qui réunit une centaine de pays, du 17 au 20 décembre, à Yokohama, au Japon, la France semble découvrir que la prostitution des enfants, qu'elle pensait réservée aux trottoirs de Manille, se développe de manière inquiétante sur son sol. Ils sont français, roumains, albanais. Elles viennent du Nigeria, du Bénin ou de la Sierra Leone. Près de 8 000 mineurs seraient prostitués en France, selon l'Unicef. De leur côté, les associations présentes sur le terrain refusent d'avancer le moindre chiffre. Le trafic des mineurs est tel que Lionel Jospin a annoncé, le 15 novembre dernier, une mesure répressive inédite: les clients majeurs des prostitués âgés de 15 à 18 ans risqueraient jusqu'à sept ans de prison et 15 245 euros (100 000 francs) d'amende - jusque-là, ils bénéficiaient d'un vide juridique, la loi ne condamnant les relations sexuelles qu'avec les moins de 15 ans. «Des centaines de gamins sont prostitués sur les trottoirs de Paris, de Strasbourg ou de Marseille, je les ai rencontrés», confirme le député socialiste Alain Vidalies, rapporteur de la mission d'information sur l'esclavage moderne, qui devait rendre ses conclusions le 13 décembre. Pendant huit mois, avec quatre parlementaires, il a écouté les récits effarants des petits prostitués des grandes villes de France, mais aussi, pour comparer, d'Ukraine et de Moldavie. La mission préconise l'adoption de deux mesures urgentes dans l'Hexagone: la création de refuges sécurisés pour les mineurs prostitués et celle d'un «statut» de victime. Comme en Italie: là-bas, les prostitués qui dénoncent un réseau ont droit à des papiers et à une protection sociale. «Si l'on veut faire tomber les bandes organisées, il faut protéger les enfants, à la fois victimes et témoins», renchérit Martine Brousse, directrice de La Voix de l'enfant. Longtemps, la prostitution enfantine est restée taboue en France. «Personne n'écoutait les éducateurs de terrain tirer la sonnette d'alarme, regrette Karine Pidery, chargée de mission à l'Ecpat, une ONG qui lutte depuis 1990 contre le trafic international d'enfants. Le sujet dérange les politiques, les parents, les policiers, parce qu'il touche les enfants et que l'on manque de solutions.» Paradoxe, la prostitution enfantine flambe dans l'Hexagone au moment où les Français disent la tolérer de moins en moins: 96% estiment que le tourisme sexuel est «tout à fait inacceptable» quand il concerne les enfants, selon un sondage commandé par l'Unicef à l'occasion du sommet de Yokohama. Et 98% pensent qu'il doit être sévèrement réprimé. «En réalité, une nouvelle forme de tourisme sexuel se développe, cette fois en France, s'insurge Karine Pidery. On ne prend plus l'avion pour trouver des mineurs en Thaïlande, mais on en importe à domicile par réseau organisé: c'est scandaleux.» Au début des années 90, les ados prostitués, en provenance des pays de l'Est et du Maghreb, n'étaient que quelques dizaines, à Nîmes, à Nice ou à Fréjus. «A présent, ils arrivent par vagues, constate Florence Hodan, responsable de programme à l'Association contre la prostitution enfantine. Les proxénètes les récupèrent aux abords des gares ou des aéroports. Au pays, on leur promet un job de baby-sitter, une compétition sportive... Bref, l'eldorado.» «Il faut des années avant qu'ils refassent confiance à une grande personne» Les filles et les garçons lancés sur le trottoir à 14 ans n'arrivent pas tous de l'étranger, ils sont aussi français. «C'est à peu près moitié-moitié», estime le père Giros. Comme cette fille de 14 ans qui a fui les coups maternels ou cet adolescent violé par son oncle, la plupart ont un passé familial calamiteux. Porte Dauphine, 50% des jeunes ont été abusés par des parents incestueux ou des éducateurs pédophiles avant de se retrouver sur le trottoir, selon l'association Aux captifs la libération. D'autres ont connu la prison et ne veulent pas y retourner. «Il y a vingt ans, les jeunes piquaient des cyclomoteurs; aujourd'hui, ils se prostituent, ça leur permet de gagner de l'argent en évitant la prison», poursuit le prêtre. «Il existe aussi des cas de prostitution organisée par la famille, ajoute Laurence Trellet-Flores, chargée de cours à l'université Paris X, qui a enquêté sur ce phénomène en France. Le père, la mère, voire le beau-père ou les frères, amènent les filles à se prostituer, très jeunes, avec une violence extrême.» L'inimaginable s'est produit, il y a peu, dans un quartier populaire d'Outreau, près de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Le 16 novembre, six personnes ont été mises en examen pour viols et agressions sexuelles aggravés. Des parents leur permettaient de filmer et d'abuser de leurs enfants, âgés de 4 à 12 ans, contre de l'argent. Qui sont ces clients qui viennent chercher de la chair fraîche, du plaisir ou de la tendresse auprès de gamins perdus? Se branchent-ils sur Internet? Louent-ils des films X? «Ces délinquants sexuels ressemblent à M. Tout-le-Monde, explique Martine Brousse. Il n'est pas rare de voir un siège bébé à l'arrière de leur voiture. Ils manquent de maturité, cherchent des enfants parce que ceux-ci sont synonymes de beauté et de bonne santé, et les réduisent en esclavage.» Depuis septembre, les membres du Bus des femmes, pour la plupart d'anciennes prostituées, refusent de distribuer des préservatifs aux plus jeunes: «En donnant des capotes à des gamins de 10 ans, on se rend complice des réseaux», explique France, coordinatrice du Bus. Le 27 novembre, la garde des Sceaux, Marylise Lebranchu, a répondu qu'il fallait continuer la distribution: les jeunes qui subissent la «traite des êtres humains» n'ont pas, en plus, à attraper des maladies, a-t-elle expliqué devant les députés. Quitte à les encourager? Evidemment, il vaudrait mieux les prendre en charge. Mais ce n'est pas si simple. Ségolène Royal, ministre déléguée à la Famille et à l'Enfance, a annoncé la création de deux foyers pour mineurs isolés, l'un à Paris, l'autre à Taverny (Val-d'Oise). Mais les riverains protestent comme s'il s'agissait d'une nuisance. Et les mineurs, eux, voudront-ils y aller? «Il est difficile de les faire décrocher, explique le médecin Stéphane Tessier, qui a publié un livre sur les jeunes errants, L'Enfant des rues et son univers (Syros). Ils sont arrivés à un stade où ce n'est plus de l'aide qu'ils cherchent, mais des clients. Les relations qu'ils entretiennent avec les adultes sont exclusivement économiques: "Je donne de l'argent au proxénète, je prends l'argent du client." Il faut des années avant qu'ils refassent confiance à une grande personne.» Texte de Marie Huret (l'express)

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  • Définir les violences psychologiques est un exercice compliqué

    pour une situation donnée les évaluations peuvent etre differentes

    les recherches débutent en ce domaine, il est très complexe de cerner

    cette forme de violence, car ce qui est ressenti à présent

    comme une violence psychologique à l'égard d'un enfant était vécu

    il ya encore cinq ou dix ans comme un comportement social normal

    d'éducation stricte, enfermer un enfant dans un placard relevait d'une pratique

    éducative courante.Aujourdhui chacun s'accorde à penser que c'est insupportable

    et quil s'agit d'une violence psychologique. Les agressions verbales

    les dévalorisations systématiques, les humiliations concernant leur niveau

    scolaire,leur apparence, leur physique, leurs capacités intellectuelles.

    Bref, tout ce qui remet en cause leur integrité font partie

    des violences psychologiques.....


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  • je suis contente pour Enis quil ai été retrouvé et un grand merci pour les voisins

    et tout les gens qui y ont contribué


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