•  Le rapport Situation des enfants dans le monde 2007 dénonce les injustices dont les femmes sont victimes tout au long de leur vie. Les recensements et récits de naissances révèlent en Asie une proportion anormalement élevée de petits garçons de moins de 5 ans par rapport aux filles du même âge, et de naissances de garçons plutôt que de filles, et ce particulièrement en Inde et en Chine. Cela suggère que des infanticides et des interruptions de grossesse ont lieu en fonction du sexe de l'enfant dans les deux pays les plus peuplés du monde, et ce en dépit des initiatives menées pour éradiquer ces pratiques dans l'un et dans l'autre de ces pays. Plus de 15 millions d'enfants en âge d'être scolarisés en primaire ne suivent pas les cours. Pour 100 garçons qui ne vont pas à l'école, il y a 115 filles dans la même situation. Près d'une fille sur cinq dans le monde en développement n'achève pas son cycle d'études primaires. Les conséquences de l'éducation sur la santé Dans le monde en développement, seulement 43% des filles en âge d'être scolarisées dans le secondaire y sont effectivement. Les recherches montrent que les femmes qui ont reçu une éducation ont un moins grand risque de mourir pendant leur(s) accouchement(s) et ont plus de chances d'envoyer leur(s) enfant(s) à l'école. Une étude de l'Unicef sur une série de pays d'Amérique latine, des Caraïbes, d'Asie du sud et d'Afrique sub-saharienne révèle qu'en moyenne, les enfants dont les mères n'ont pas bénéficié d'éducation ont au moins deux fois plus de risques de ne pas être scolarisés en primaire que les enfants dont les mères ont elles-mêmes été en primaire. Il y a actuellement dans le monde plus de 130 millions de femmes et de filles qui ont été victimes de mutilations génitales. Ces pratiques peuvent avoir de graves conséquences sur leur santé, notamment par de mauvaises cicatrisations augmentant le risque d'infection par le VIH, des complications après l'accouchement, des inflammations, et une incontinence urinaire. Plus les filles sont jeunes pour leur première relation sexuelle, plus le risque que cette relation leur ait été imposée est grand. Selon une étude de l'Organisation mondiale de la santé, 150 millions de filles et 73 millions de garçons de moins de 18 ans ont fait l'expérience de relations sexuelles forcées ou d'autres formes de violence physique et sexuelle en 2002. Dans le monde, 36% des femmes âgées de 20 à 24 ans étaient mariées ou en couple avant l'âge de 18 ans, le plus couramment en Afrique sub-saharienne et en Asie du sud, où cette habitude est souvent une ancienne tradition difficile à remettre en question. La précocité des grossesses et des accouchements est l'une des dangereuses conséquences des mariages d'enfants. Les dangers entraînés par le mariage précoce 14 millions de filles de 15 à 19 ans donnent naissance à un enfant chaque année. Si une mère a moins de 18 ans, le risque pour son bébé de mourir durant la première année est 60% supérieur à celui que court un bébé dont la mère a plus de 19 ans. Les bébés de mères de moins de 18 ans courent plus de risques d'insuffisance pondérale à la naissance, de sous alimentation, et de retards dans leur développement physique et intellectuel. Chaque minute, une femme meurt des suites des complications de sa grossesse, ce qui, rapporté à l'année, représente plus d'un demi million de femmes. 99% des cas de mortalité maternelle concerne le monde en développement, dont plus de 90% en Afrique et en Asie. En 2000, les deux tiers des cas ont concerné les 13 pays les plus pauvres du monde. L'Inde à elle seule en représentait le quart. Une femme sur 16 en Afrique subsaharienne meurt des conséquences de sa grossesse ou de son accouchement, contre 1 sur 4000 dans les pays industrialisés. Les nouveau-nés privés de mères ont entre 3 et 10 fois plus de risques de mourir que ceux dont la mère a survécu. La discrimination favorise l'infection par le VIH Dans plusieurs régions d'Afrique et des Caraïbes, les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans ont six fois plus de risques d'être infectées par le VIH que les hommes du même âge. Cela s'explique en partie par des raisons physiologiques propres à l'appareil génital féminin. Mais la discrimination sociale joue également un rôle, en refusant aux femmes le pouvoir de négociation dont elles ont besoin pour réduire le risque d'infection. Les taux d'analphabétisme élevés parmi les femmes les empêchent d'être informées sur les risques d'infection par le VIH et sur les moyens de se protéger. Une étude menée sur 24 pays d'Afrique sub-saharienne a révélé, chez plus des deux tiers des jeunes femmes, des lacunes dans la connaissance de la transmission du VIH. Les femmes plus âgées peuvent être victimes de discriminations à la fois liées au sexe et à l'âge. Les femmes ont tendance à vivre plus longtemps que les hommes et peuvent ne pas avoir le contrôle des ressources familiales : elles peuvent être déshéritées ou être victimes de lois injustes sur la propriété. Très peu de pays en développement ont des dispositifs satisfaisants pour les personnes âgées.

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  •  Bonjour, Je sais que tu es malheureux Et que tu ne peux rien y faire. Je ne te connais pas Et toi tu ne me connais pas non plus. Je n'ai pas d'habit pour toi Je n'ai pas à manger pour toi Je ne peux pas construire une maison pour toi. Je ne peux pas t'envoyer à l'école Je ne peux empêcher les autres de te faire du mal Je ne peux pas te libérer de l'esclavage Je ne peux pas te rendre ton papa et ta maman. Je ne peux pas arrêter la guerre pour toi Et je ne peux pas changer les lois pour toi. Je ne peux rien empêcher Je suis juste un enfant, comme toi Mais je t'écris cette lettre Pour que tu saches que je pense à toi.

    Grande section cp ce1


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  •  Un déplacement d'enfant est une situation très délicate et complexe, tout particulièrement lorsque plusieurs pays sont concernés. Les parents victimes sont soudainement désorientés et éprouvent un sentiment d'impuissance. Pour récupérer leur enfant, ou simplement obtenir de leurs nouvelles, le ou les parents victimes devront surmonter, leur émotion et des obstacles d'ordre pratique. Leurs ressources émotionnelles et financières seront également mises à l'épreuve. Chaque cas est unique, de plus chaque pays ayant sa propre législation et son propre système juridique, une décision judiciaire prononcée dans un pays ne sera pas forcément applicable dans un autre. Pour pallier à cette lacune la France a conclu des accords avec certains pays et surtout elle a ratifié, le 1er décembre 1983, un traité international sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants, signé à La Haye le 25 octobre 1980. La Convention de La Haye et les divers accords mis en place permettent de venir en aide aux parents dont les enfants ont été déplacés puis emmenés dans un autre pays. Dans tous les cas, il est important que vous participiez activement à la Recherche de votre enfant lorsqu'il a été déplacé. CONSEQUENCES POUR L'ENFANT D'UN ENLEVEMENT PARENTAL PROLONGE "L'enlèvement" d'un enfant est une situation brutale, imposée par la force, souvent avec plus ou moins de violences. Il témoigne d'un conflit parental hyper-aigu où l'enfant est otage, objet que l'on s'approprie. Il n'est pas placé en dehors du conflit entre ses parents donc pas déculpabilisé de leur séparation. AU CONTRAIRE. Dans la quasi-totalité des cas l'enfant subit une insécurité totale pour un motif qu'il ne connaît pas : changement de pays, de langue, de moeurs, pour combien de temps, pour quel motif, quel espoir..... Rien n'est dit, ni explicité ni parlé. * L'enfant est atteint très vite de ce qu'on a appelé le syndrome de Stockholm que vivent les otages, en règle générale, quel que soit le motif de la prise d'otage. C'est d'abord une complicité avec son ravisseur car s'il y a danger pour lui, il y a danger pour les deux : l'enfant n'a plus que son ravisseur pour assurer sa sécurité, sans lui il est perdu .... De plus son ravisseur lui explique dès le départ : "Si tu parles, si on nous retrouve, j'irai en prison et ce sera de ta faute". D'où l'angoisse profonde d'une culpabilité éventuelle envers le parent-kidnappeur qu'il aime aussi bien sûr. L'enfant se trouve ainsi brutalement plongé dans une situation très ambiguë, "partagé" entre deux réalités dans les deux cas sources d'angoisses : que l'enlèvement se prolonge ou que l'enfant soit retrouvé. * Les réactions de l'enfant sont différentes selon l'âge auquel il a subi l'enlèvement : . s'il était très petit (moins de 5 ans) on lui dit : "ta mère/ton père t'a abandonné, elle/il est parti(e) loin" ou bien : "ta mère/ton père est mort(e) et je t'ai recueilli" . entre 5 et 10 ans le lavage de cerveau est plus subtil, plus lent mais à la longue il peut être terriblement efficace avec pour thèmes : le désintérêt, l'abandon, soigneusement organisés par le kidnappeur (impossibilité de toute communication) . après 10 ans l'enfant ne dit rien mais n'oublie rien. Il sait, il a compris, il attend ... Il est impuissant mais il garde ses souvenirs, ses certitudes. D'où un certain nombre d'enfants "enlevés" qui à 18 ans s'adressent aux Consulats de France et demandent à pouvoir retrouver leur mère/père. Nous en avons connu plusieurs aux U.S.A., en Israël, Algérie, etc.... 18 ans c'est l'âge d'être libéré de la contrainte du kidnappeur.... QUELLES SONT LES CONSEQUENCES LOINTAINES ? * D'abord il y a le traumatisme initial qui développe un sentiment d'insécurité parfois très grave et durable qui retentira sur la vie entière de l'enfant. * L'enfant apprend à dissimuler : sa peur, ses sentiments, ses pensées, ses actes. Mais parfois, s'il surmonte ce handicap, cela peut le rendre plus fort, plus sûr de lui - mais très méfiant envers les autres.... * Privé pendant de longues années de l'un de ses parents (le plus souvent la mère), l'enfant est ainsi privé d'une part de son identité, surtout si l'enlèvement s'est produit très tôt. * L'enfant enfin peut être amené à haïr le responsable de ses malheurs : cette mère ou ce père qu'on lui décrit sous le jour le plus horrible, le plus faux et qui "dérange" parfois une nouvelle vie bien installée. D'expérience il est permis d'affirmer deux idées fortes : * l'enfant, même tout petit, a enfoui tous ses souvenirs mais ne les a pas effacés * si l'enlèvement a été long, très long, le lien avec le parent manquant ne peut plus se reconstituer normalement, comme l'enfant et la mère/ le père l'imaginaient et le souhaitaient. Ces enfants là ont été spoliés de leur enfance, souvent de la tendresse, des câlins, du rapport de complicité .... Pour la mère/le père comme pour les enfants, la période de l'enlèvement est un manque, un vide jamais comblé ni réparable. CONCLUSIONS : Toutes ces hypothèses se conjuguent et il n'existe pas d'enlèvement d'enfant typique. Cependant en gros, on peut distinguer trois cas : * les enlèvements où l'enfant est localisé et où il sera rapidement remis dans son lieu de vie habituel (de 6 mois à deux ans). C'est le cas lorsqu'il y a application de conventions * les enlèvements où l'enfant est localisé mais dans un pays avec lequel il n'y a pas de convention ou une convention non appliquée donc l'enlèvement peut durer de très nombreuses années * les enlèvements où l'enfant est caché, introuvable, que l'on sache ou non dans quel pays il pourrait être. Dans les deux premiers cas, il est essentiel de préserver au maximum ce qui est possible des relations mère ou père/enfant lorsque l'enfant est localisé mais retenu à l'étranger : courriers, colis, téléphones mais surtout exiger un droit de visite régulier de la mère/du père à ses enfants même si les conditions en sont difficiles, insuffisantes et nécessitent avocat, référé, procureur etc... chaque année. Ceci est indispensable pour l'enfant : cela reconstitue la relation maternelle / paternelle, rétablit la vérité - même si au départ l'enfant la refuse - cela entretient l'espoir, dénie l'abandon, redonne un certain équilibre et répare au moins partiellement le traumatisme toujours grave qu'est l'enlèvement. Dans le dernier cas, il ne faut jamais interrompre les Recherches, les démarches, ne jamais perdre l'espoir. L'enfant devenu majeur saura, bien souvent, retrouver lui-même son pays, sa mère / son père et il faudra être prêt(e) à l'accueillir".

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  • Petit africain meurt de faim car il ne mange rien

    ses parents n'ont pas les moyens.

    Petit americain est trop gros car il mange beaucoup trop

    ses parents le nourrissent trop

    en afrique la nourriture est un cadeau

    alors qu'aux Etats unis elle devient un fléau.

    Mais me direz vous ou est la morale?

    eh bien c'est que ce monde est inégal

    plutot que de partager et de nous entraider

    nous ne faisons qu'amplifier ses disparités.

    Donc au lieu d'aller faire les touristes

    nous ferions mieux d etre moins égoistes

    et d aider les pays lesquels s'éteind la vie!!


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  • bonjour à tous merci de vos visites sur mon blog mais n'oubliez pas que jai mis

    un livre d'or sous l'image de bienvenue alors n'hésitez pas a le signer merci.


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